Mont Tauch, la référence Fitou.

Rejoignez-nous

Image Alt

Villages

Nos villages ont une histoire

Village de

Tuchan

Au Nord-Ouest de Tuchan se trouve le château de Ségure, daté du 12ème siècle. Au Nord-Est, sur une colline le château médiéval d’Aguilar veille sur le village. Autrefois, forteresse à la frontière avec le Royaume d’Espagne, ce vestige du 11eme siècle est un rappel du passé mouvementé de la région.

Le château d’Aguilar est saisi par l’armée des croisés de Simon de Montfort au cours de la Croisade Albigeoise de 1209-1211. En 1260, le château est offert à Louis IX, Roi de France, par son seigneur en droit : Olivier de Termes.

De plus, après le traité de Corbeil en 1258, Aguilar devient forteresse royale, un poste avancé dans la guerre contre l’Espagne.

Pendant plusieurs siècles, Tuchan est en proie à de nombreuses incursions de troupes espagnoles. En 1525, le village entier est même fait prisonnier au Castillet à Perpignan. Ce n’est qu’à partir de 1659 avec le Traité des Pyrénées, qui repousse la frontière plus au sud, que Tuchan perd sa position stratégique.

Tout au long du Moyen Age, les principales ressources de Tuchan sont la culture de l’olive et l’élevage pour la laine. De nombreuses oliveraies peuplent la plaine et des milliers de chèvres et de moutons pâturent dans les champs et les sous bois autour du Mont Tauch.

A partir du 19ème siècle, avec le développement de l’industrie du vin, Tuchan, comme de nombreux villages des Corbières, se tourne progressivement vers la monoculture de la vigne.

Crédits photos : tuchan.fr

Village de

Paziols

L’Eau tient une place essentielle dans l’histoire et l’architecture du village, le nom Paziols vient du Latin paludis qui veut dire marais.

Au sud de Paziols, le «Pont Romain» qui a été restauré récemment, est un exemple classique d’architecture de style Roman et servait de pont sur le chemin menant vers le Roussillon.

 

Crédits photos : draji.net

Sur le Verdouble, près de l’ancienne traverse de Tuchan, le vieux moulin dit «Moulin de la Tour» est un édifice construit par le Seigneur de Paziols, Olivier de Termes vers 1230. Sous l’Ancien Régime, le moulin appartient à l’Abbaye de Fontfroide et devient le seul moulin à huile autorisé dans toute la vallée.

Pendant les 15ème et 16ème siècles, Paziols est le village en France le plus au sud et se trouve donc au centre des conflits avec l’Espagne. Le village est pillé et rasé à plusieurs reprises, et en 1496 les villageois sont fait prisonniers et envoyés dans le Roussillon. Le Traité des Pyrénées amène une certaine stabilité au village, qui connaît un essor économique au travers de l’industrie textile, de l’olive et de grands champs de blé.

Au 19ème siècle, la vigne commence à s’implanter sur les terres habituellement réservées à l’élevage et à la culture de céréales. Les oliveraies, décimées par plusieurs hivers exceptionnellement froids, perdent leur importance au profit de la vigne.

Village de

Villeneuve-les-Corbières

Comme son nom l’indique, Villeneuve est un village relativement récent. Construit au 12ème siècle environ, le village se développe à proximité d’une ancienne villa Gallo-romaine Roffian (signifiant villa).

Pendant la période du Moyen Age, Villeneuve fait parti du village de Cascastel, situé à un kilomètre. Dès 1840, la population croissante de Villeneuve exige le statut de village à part entière. Ce but est accompli cinquante ans plus tard, en 1893 et Villeneuve-les-Corbières accède officiellement à son indépendance.

En 1902, un nouveau réseau de chemin de fer amène le tramway jusqu’à Tuchan. Dès lors, la construction de la gare de Villeneuve et la croissance économique qui s’en suit, facilitent le cheminement de grandes quantités de foudres et de barriques de vins vers les marchés de Lézignan et de Narbonne et apporte une certaine reconnaissance aux futurs terroir de Fitou, Corbières et Rivesaltes.

En 1948, la « Cave Pilote » est inaugurée et les vins de Villeneuve continuent leur épopée grâce notamment à un chai de vinification en fûts de chêne, une méthode de vieillissement qui a grandement contribué à forger la réputation du Fitou.

Village de

Durban-des-Corbières

Le nom de Durban trouve sans doute ses racines dans les anciens mots Gaulois « duro » signifiant fort et « banno » pour corne.

Effectivement, les ruines impressionnantes du château de l’Ancien Comté de Durban sont implantées sur le haut d’une colline abrupte au-dessus du village.

Durban, comme la plupart des sites habités dans les Corbières, retrace ses origines à l’époque de la préhistoire. Le village est ensuite colonisé par des immigrants Espagnols, après que les Wisigoths aient occupé la région. Deux chapelles très anciennes sont dédiées à des saints Espagnols (St Just et Ste Ruphine).

La forteresse médiévale dominant le village, est citée pour la première fois au 11ème siècle et reste aux mains de la famille des Seigneurs de Durban et de Gléon jusqu’à la Révolution. Suite au décès du dernier Seigneur de Durban, le château est abandonné en 1787. En 1873, les pierres taillées du château servent à la construction de maisons dans le village qui s’agrandit en contrebas.

Crédits photos : medieval.mrugala.net

X